Le langage inclusif

21 mars 2023

Il n'y a pas besoin de langage inclusif.

Aujourd’hui, un nouveau débat sur le langage inclusif dans les journaux, un nouveau sondage, mais finalement, il n'y en a pas besoin. Il n'y a même pas besoin de langage épicène. Tout ce qu'il faut, c'est un peu d'éducation. Donc, je m'y mets.

Le neutre existe en français !

Eh oui, lorsque je dis : « il pleut », je ne parle ni d'un homme, ni d'une femme. Donc la première personne est neutre, pas masculine. Car c'est exactement de là que vient le problème. A l'école, nos gentils instituteurs nous apprennent que :

• Le masculin est la 1ère personne ;
• Le neutre s'accorde « comme le masculin » ;
• Le féminin s'accorde différemment ;
• Lorsqu'il y a ne serait-ce qu'un homme dans un groupe, c'est « le masculin qui gagne ».

Mais il s'agit là d'une interprétation sexiste de la langue française. Si nos instituteurs nous éduquaient de la bonne manière, il n'y aurait tout simplement aucun débat :.

• Le neutre est la 1ère personne ;
• Le masculin s'accorde « comme le neutre » ;
• Le féminin s'accorde différemment ;
• Si un groupe est mixte, on utilise la forme neutre.

Et voilà. C'est réglé. Et si l'on veut simplifier la langue française, ou la rendre plus inclusive, la solution est simple : supprimer les accords féminins. Tout le monde utilise la forme neutre, comme en anglais.